Les quotidiens parvenus lundi à l’APS ne semblent en avoir que pour le lutteur Eumeu Sène, intronisé "roi des arènes" après sa victoire samedi sur le précédent détenteur de la couronne de la lutte avec frappe, Bombardier.
Selon le quotidien national Le Soleil, en dominant, "sans coup férir, Bombardier, samedi au stade Léopold Sédar Senghor, Eumeu Sène a réalisé un vieux rêve : être roi des arènes".
"Ce sacre est une consécration pour le chef de file de l’écurie Tay Shinger, qui va bientôt souffler ses vingt ans de présence dans l’arène et a battu de nombreux ténors. Pour Bombardier en revanche, explique le journal, le combat de ce samedi marque la fin" d’un règne et d’une "belle série de quatre victoires consécutives".
A ce sujet, le quotidien Enqête affiche : "Le sacre de la bravoure". Il estime qu’avec cette victoire, Eumeu Sène, a selon lui réussi "là où Balla Gaye II et Modou Lô ont échoué", face à Bombardier. Eumeu Sène devient ainsi "le sixième roi des arènes", souligne Enquête. "Roi en 56 secondes", relève Tribune.
"Le dernier des mohicans a attendu l’âge de la maturité pour arracher la couronne", note Libération. Du coup, Pikine, la ville de la grande banlieue dakaroise, "retrouve le titre de roi des arènes", écrit Le Témoin quotidien.
"L’adieu de l’arène (lutte avec frappe) au stade Léopold Sédar Senghor où la discipline +jouait+ sa dernière journée, après la première disputée le 4 juillet 1999 par manga 2 et Tyson, a été mis à profit par Eumeu Sène pour entrer dans l’histoire", mentionne ce journal.
Le chef de file de Tay Shinger "a réussi un exploit en arrachant la couronne à Bombardier, invincible depuis 4 ans", signale le journal Le Quotidien, d’autres quotidiens, dont Vox Populi, revenant sur les premières confidences du vainqueur.
"Sur son lit de mort, ma mère avait prédit mon couronnement", dit-il à ce journal. L’As rend avec d’autres mots la même déclaration : "Avant son décès, ma mère m’a tout dit".
C’est dire si "Eumeu Sène savoure son titre qu’il ne compte d’ailleurs pas mettre en jeu pour le reste de la saison", écrit L’Observateur, avant d’ajouter : "Le tombeur de Bombardier compte se reposer. Pour son prochain adversaire qui devrait certainement sortir du duel entre Modou Lô et Balla Gaye 2, le leader de l’écurie Tay Shinger se veut clair : +Tout dépendra du choix de mon oncle+".
La lutte se taillant la part de lion dans les quotidiens, la politique se contente de la portion congrue, avec notamment Le Soleil qui revient sur la décision du Parti socialiste (PS) de soutenir la candidature du président sortant Macky Sall à la présidentielle de février prochain.
Le journal annonce que le bureau politique de la formation socialiste "valide la décision" du secrétariat exécutif national. "Tanor valide, Macky agrée", selon Sud Quotidien. "Le Parti socialiste aligne trois candidats", si l’on en croit Walfquotidien.
"Le PS va vivre une situation ubuesque en 2019. Pour la première fois de son histoire, le parti ne sera pas sur la ligne de départ, mais aura tout de même trois têtes, comme le monstre dans la mythologie grecque", écrit Walfquotidien.
Outre le soutien à Mack Sall qui devient de fait le candidat du PS, le journal fait ainsi allusion à Aïssata Tall Sall et Khalifa Sall, deux figures emblématiques de la formation socialiste qui ont également fait part de leur ambition de briguer la magistrature suprême.
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